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Protégez votre REER grâce à l’assurance maladies graves, CELIAPP : une chance de gagner 8 000$ et suivi des marchés

Protégez votre REER grâce à l’assurance maladies graves

Lorsque nous parlons d’assurance, nous avons tendance à prioriser l’assurance vie et l’assurance invalidité et d’oublier l’assurance maladies graves.

Il faut se rappeler que l’assurance maladies graves vous permet d’avoir un montant d’argent non imposable en cas de détection d’une maladie grave. Cet argent va vous permettre de compenser une perte de revenus pour vous ou encore votre conjoint s’il doit devenir un aidant naturel ou si vous avez des grosses dépenses médicales non couvertes.

Si en cas de maladie grave, vous deviez faire un retrait de 100 000$ net de vos REER, c’est la somme de 215 193$ brut qu’il faudra retirer.

Pour rattraper votre retard après un tel retrait, il vous faudra faire le choix suivant :

  • Retarder votre retraite de 15 ans ou
  • Augmenter de quatre fois (4x) le montant des cotisations REER mensuelles que vous auriez normalement versées ou
  • Prendre votre retraite avec 80% moins d’argent que prévu

Si cette situation vous préoccupe, nous vous invitons à nous contacter. Nous avons des outils pour vous aider à déterminer le montant de protection nécessaire en cas de maladies graves.

CELIAPP : une chance de gagner 8 000$

Pour souligner le lancement du CELIAPP à partir du 1er avril, Fidelity vous offre la chance de gagner 8 000$ pouvant servir à maximiser votre cotisation 2023.

Vous avez jusqu’au 24 avril 2023 pour participer au concours via le lien suivant.

Bonne chance!

Suivi des marchés

Le mois de février aura été l’inverse du mois de janvier pour les marchés nord-américains. Les chiffres d’emplois, meilleurs que prévus ainsi qu’une inflation qui ralentit moins vite que prévue ont fait chuter les marchés.

Le marché s’attend à voir des hausses de taux en mars et en avril aux États-Unis et en avril au Canada, de 0.25% à chaque fois. La prévision long terme pour les États-Unis mise toujours pour un taux entre 5% et 5.50%.

Les marchés ont offert un bel exemple d’écoute sélective la semaine passée. Après avoir été avertis à plusieurs reprises par les intervenants de la Fed que l’inflation persistante nécessiterait de maintenir des taux plus élevés pendant plus longtemps, le message retenu par les investisseurs a été l’ouverture exprimée jeudi par Ralphael Bostic, représentant de la Réserve fédérale d’Atlanta, face à une pause potentielle cet été. Ce message a rassuré les marchés et alimenté l’appétit pour les obligations et les actifs risqués. Plus tôt dans la semaine, l’impact des données économiques décentes en Chine a été neutralisé par des données d’ISM plutôt décevantes aux États-Unis et par la vigueur persistante des prix payés.

Marchés obligataires

Après avoir été soumises à rude épreuve au cours des dernières semaines en raison de l’inflation persistante et du discours des autorités monétaires sur la nécessité de maintenir les taux élevés pendant plus longtemps, les bons du Trésor américains à 10 ans ont finalement franchi la barre des 4 %. Malgré l’ouverture exprimée par M. Bostic face à une pause du resserrement monétaire cet été, laquelle a légèrement freiné la hausse des rendements à la clôture des marchés et maintenu les taux à 10 ans autour de 4 %, le taux terminal se rapproche de 5,5 %. Les rendements obligataires ont aussi augmenté légèrement au Canada, mais les investisseurs sont surtout préoccupés par la prochaine réunion de la Banque du Canada. Du côté des titres de crédit, les niveaux ont légèrement baissé, mais la dynamique favorable s’est certainement essoufflée, comme l’indiquent les données sur les sorties de fonds.

Marchés boursiers

La saison des résultats aux États-Unis étant presque terminée, l’attention se tourne maintenant du côté des entreprises canadiennes, notamment les banques, qui publiaient leurs résultats cette semaine. Dans l’ensemble, les résultats ont été légèrement supérieurs aux attentes grâce aux opérations sur les marchés des capitaux. La croissance des prêts et les marges d’intérêt nettes sont restées fortes, mais nous commençons à observer une détérioration du taux de variation de ces paramètres. Bien que la qualité du crédit continue de se normaliser, les provisions pour pertes sur prêts restent inférieures à la moyenne de long terme. Dans le contexte de ralentissement de la croissance et de normalisation de l’environnement de crédit, la gestion de la base des coûts reste une priorité pour les différentes équipes de direction.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s, IAGP.

Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.

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Stratégies pour vos cotisations REER et suivi des marchés

Stratégies pour vos REER

En cette période de cotisation REER, nous trouvions intéressant de vous partager quelques stratégies pour optimiser vos cotisations REER et faire travailler deux fois votre argent.

REER ou CELI?

La question revient régulièrement entre savoir si vous devez cotiser à votre REER ou à votre CELI. L’avantage du REER est d’avoir un retour d’impôt plus haut aujourd’hui que le montant d’impôt que vous devrez payer une fois à la retraite.

Vu les tables d’impôts, si votre niveau d’imposition le plus haut est de 27.53%, soit un revenu brut de 45 000$ ou moins, nous vous conseillons de cotiser à votre CELI.

Entre 45 000$ et 51 000$, selon votre situation familiale, le REER peut être intéressant pour faire diminuer votre revenu familial et augmenter vos subventions pour les enfants. Si vous n’avez pas d’enfant, nous continuons à privilégier le CELI.

Pour un revenu brut de 51 000$ et plus, nous conseillons le REER car le retour d’impôts de 37.12% est très intéressant et une fois à la retraite, vous devriez avoir un taux d’imposition inférieur, rendant le REER très rentable. Si vous êtes un fonctionnaire et que vous bénéficierez d’un fond de pension, cela peut amener une réflexion différente et nous faire prioriser le CELI.

Vous pouvez valider votre niveau d’imposition sur le PlaniGuide de Raymond Chabot Grant Thornton.

Faire travailler deux fois son argent avec le REER

Pour illustrer nos propos pour faire travailler deux fois votre argent, nous prendrons les données suivantes :

  • Revenu annuel de 56 000$
  • Cotisation REER de 5 500$ par an
  • Retour d’impôt de 2 041$

Retour d’impôt investi dans le CELI

La première technique consiste à cotiser son retour d’impôt dans son CELI pour être capable d’avoir de l’argent libre d’impôt à la retraite ou en cas d’imprévu dans la vie de tous les jours.

Si vous commencez cette stratégie à l’âge de 25 ans et que vous avez un rendement moyen de 4%, vous aurez à 65 ans la somme de 201 704$ dans votre CELI et la somme de 533 508$ dans votre REER.

Retour d’impôt investi dans le REEE

La deuxième technique, si vous avez des enfants, consiste à cotiser son retour d’impôt dans le Régime Épargne Étude Enregistré (REEE) pour assurer le financement des études de vos enfants.

Si vous commencez cette stratégie dès la naissance de votre enfant jusqu’à ses 17 ans, vous aurez accumulé dans le REEE la somme de 64 756$ en ayant investi seulement 34 697$.

Au Canada, le coût moyen de 5 années d’études post-secondaires est de 54 347$. Vous serez don

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le début de l’année est à l’opposé du mois de décembre avec un fort rebond des marchés. La fin de la politique COVID-Zero en Chine a permis de stimuler les marchés asiatiques avec l’espoir d’un retour à la normale d’ici le printemps.

En Amérique du Nord et en Europe, les annonces plus conciliantes des banques centrales ont entrainé de l’optimisme sur les marchés. Le Canada et les États-Unis ont monté leur taux directeur de seulement 0.25% et les chiffres de l’inflation continuent de baisser de mois en mois. L’Europe a fait une hausse de taux de 0.5% et a annoncé une prochaine hausse en mars. Après la hausse de mars, se sera la fin des hausses de taux automatiques en Europe.

États-Unis :

Au plus fort de la saison des résultats trimestriels, le NASDAQ a enregistré sa cinquième hausse hebdomadaire consécutive, grâce aux bons résultats de certaines valeurs technologiques. Le S&P 500 a enregistré un gain plus modeste ; le Dow Jones a légèrement baissé.

Un mois de janvier solide :

Pour la première fois en quatre ans, le S&P 500 a affiché un résultat positif en janvier, l’indice ayant enregistré un gain de 6,2 % pour le mois.

Dans l’ensemble du S&P 500, les secteurs de la consommation discrétionnaire et des services de communication ont été les plus performants, avec des hausses respectives de 15 % et 14 % ; les services publics et les soins de santé ont été les plus faibles, avec une baisse d’environ 2 % dans les deux cas.

Des emplois en abondance :

Le rapport mensuel sur l’emploi publié vendredi a largement dépassé les attentes des économistes, puisque l’économie a créé 517 000 emplois en janvier – le plus grand nombre depuis juillet dernier – et que les estimations initiales des gains d’emplois pour novembre et décembre ont été révisées à la hausse de 71 000 au total. Le taux de chômage est tombé à 3,4 %, le plus bas depuis 1969.

La croissance des salaires a continué de ralentir, malgré la forte progression de l’emploi. Le salaire horaire moyen a augmenté de 4,4 % en janvier par rapport à l’année précédente, en baisse par rapport au taux révisé de 4,8 % enregistré en décembre. D’autre part, la semaine de travail moyenne a augmenté à 34,7 heures, soit le niveau le plus élevé depuis mars.

Ce surprenant rapport sur l’emploi s’est traduit par une augmentation de 1,5 % d’une indicateur qui comprend la masse salariale, les heures travaillées et les gains horaires. Il s’agit de la plus forte progression mensuelle depuis 2020, ce qui laisse entrevoir un pouvoir d’achat suffisant pour les travailleurs américains à l’avenir.

Volatilité des obligations :

Le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a peu changé dans l’ensemble de la semaine, à environ 3,53 %, mais ce résultat plat n’est pas révélateur de sa volatilité. Jeudi, le rendement est tombé à 3,33 %, son niveau le plus bas depuis environ cinq mois. Il a fortement rebondi après la publication, vendredi, de chiffres mensuels sur l’emploi meilleurs que prévu. Par ailleurs, les probabilités que le taux directeur américain atteigne 5,25-5,50% est passé de 2,8% (il y a une semaine) à 20,2% à la suite de l’excellent rapport sur l’emploi publié vendredi.

Politique monétaire américaine :

Comme prévu, la Réserve fédérale américaine a augmenté son taux de référence d’un quart de point de pourcentage (0,25%), soit moins que la hausse d’un demi-point approuvée en novembre, tout en reconnaissant que l’inflation a récemment diminué. Toutefois, M. Powell a également noté que les gains du salaire horaire moyen restaient « assez élevés » et que « le processus de désinflation » était « à un stade précoce » et se concentrait sur les prix des biens en raison de la guérison des chaînes d’approvisionnement. Néanmoins, les principaux indices ont bondi, les investisseurs semblant interpréter le ton général de ses remarques comme plus ‘’dovish’’ que prévu.

L’activité du secteur des services rebondi en janvier :

L’autre surprise de vendredi a été le bond de l’activité du secteur des services en janvier. En effet, l’Institute for Supply Management a annoncé que son indice de l’activité non manufacturière est passé de 49,2 à 55,2 en décembre, inversant ainsi la quasi-totalité de sa chute brutale de décembre et le replaçant largement en territoire d’expansion (le niveau de 50 sépare la contraction de l’expansion).

De plus, l’indice des nouvelles commandes a progressé en janvier après s’être contracté en décembre, pour la première fois depuis mai 2020 ; le chiffre de 60,4 % est supérieur de 15,2 points de pourcentage à celui de 45,2 % enregistré en décembre.

Bien que réponses varient selon les secteurs et les entreprises, la majorité des panélistes ont indiqué que les affaires se dirigeaient dans une direction positive.

Les bénéfices mitigés :

À mi-chemin de la saison des résultats, la proportion de sociétés du S&P 500 qui ont dépassé les attentes des analystes en matière de bénéfices est restée légèrement inférieure à la normale. Environ 70 % d’entre elles avaient dépassé les attentes en matière de revenu net à la date de vendredi, ce qui est inférieur à la moyenne sur cinq ans de 77 %, selon FactSet. Dans l’ensemble, les bénéfices devraient baisser d’environ 5 % par rapport à l’année dernière.

Canada :

L’indice composite S&P/TSX a clôturé en légère hausse au niveau de 20 750 vendredi, suivi par le rapport sur l’emploi plus fort que prévu aux États-Unis, qui a suscité des attentes quant à la hausse des coûts d’emprunt par la Fed. L’indice boursier de référence au Canada a terminé en hausse de 0,3 % et a enregistré son cinquième gain hebdomadaire consécutif.

Le secteur de l’énergie a ajouté 1 % en raison d’une hausse des prix du pétrole. En outre, contrairement au Nasdaq américain, qui est très axé sur la technologie, le secteur canadien de la technologie a augmenté de 0,7 %, grâce aux gains d’OpenText, après les résultats positifs de l’entreprise de logiciels de gestion de l’information. En revanche, le secteur des matériaux, qui comprend les sociétés minières de métaux précieux et de base, a reculé de 2 % en raison de la chute des prix des métaux précieux. Parmi les valeurs individuelles, Methanex a progressé de 7,4 % après avoir publié des résultats trimestriels meilleurs que prévu, tandis que Canada Goose a gagné 14,3 % après avoir perdu plus de 28 % lors de la séance précédente.

Activité manufacturière au Canada – janvier 2023 :

L’indice PMI manufacturier S&P Global Canada a atteint 51 en janvier 2022, contre 49,2 le mois précédent. Après cinq mois en dessous de la normale, le secteur manufacturier a renoué avec la croissance, soutenu par des gains tant au niveau de la production que des nouvelles commandes. De plus, les entreprises ont embauché des travailleurs supplémentaires au rythme le plus rapide depuis juillet dernier. Dans le même temps, les prix des intrants ont augmenté à leur rythme le plus lent depuis près de deux ans et demi, tandis que les charges de production ont également progressé à l’un des taux les plus faibles de ces deux dernières années. Enfin, la confiance des entreprises dans l’avenir est restée positive, mais a atteint son plus bas niveau depuis trois mois.

Économies européennes :

Les actions en Europe ont progressé grâce à l’espoir que les banques centrales pourraient approcher de la fin de la phase la plus restrictive de ce cycle de resserrement monétaire. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en hausse de 1,23 %. Les principaux indices boursiers ont également progressé. L’indice DAX allemand a progressé de 2,15 %, l’indice CAC 40 français de 1,93 % et l’indice FTSE MIB italien de 1,95 %. L’indice britannique FTSE 100 a progressé de 1,76 %, en partie grâce à la dépréciation de la livre par rapport au dollar américain après que la Banque d’Angleterre (BoE) a laissé entendre que les taux d’intérêt pourraient culminer à un niveau plus bas que prévu par le marché.

L’inflation ralentit plus que prévu ; l’économie connaît une croissance inattendue :

Les dernières données montrent que le taux d’inflation global dans la zone euro a ralenti plus que prévu en janvier pour atteindre un taux annuel de 8,5 %, contre 9,2 % le mois précédent. Mais l’inflation sous-jacente (inflation de base) – qui exclut les variations des prix des denrées alimentaires et de l’énergie – est restée à un niveau record de 5,2 %. L’économie de la zone euro a connu une croissance inattendue de 0,1 % au cours des trois derniers mois de 2022.

La BCE annonce une nouvelle hausse des taux en mars :

La BCE a relevé ses taux d’intérêt directeurs d’un demi-point de pourcentage, portant le taux à 2,5 %. La banque centrale prévoit de relever ses taux du même montant en mars en raison des pressions inflationnistes sous-jacentes. La BCE a ajouté qu’elle « évaluera ensuite la trajectoire ultérieure de sa politique monétaire », « les décisions futures continuant à dépendre des données et suivant une approche réunion par réunion ».

La BCE a commencé à augmenter ses taux plus tard :

Chine :

Les actions chinoises ont chuté au cours de la première semaine complète d’échanges après les vacances du Nouvel An lunaire, les investisseurs ayant empoché les gains de la récente reprise et étant devenus prudents quant à la force de la reprise du pays.

L’indice composite de Shanghai a reculé de 0,04 % et l’indice CSI 300 a glissé de 0,95 %. À Hong Kong, l’indice de référence Hang Seng a reculé de 4,5 %, sa plus forte baisse hebdomadaire depuis la fin du mois d’octobre.

Indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière (PMI) :

Sur le plan économique, l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière chinoise a augmenté à 50,1 en janvier, contre 47,0 en décembre. Cela a marqué un retour à la croissance pour la première fois depuis septembre, l’activité intérieure s’étant améliorée après que Pékin a abandonné ses restrictions concernant le coronavirus à la fin de l’année.

L’indice PMI non manufacturier (portion des services) est passé de 41,6 à 54,4, chiffre meilleur que prévu, atteignant ainsi sa valeur la plus élevée depuis juin.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s.

Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.

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Nouvelle limite pour 2023, gestion des relevés papiers des compagnies de fonds et revue de l’année 2022

Nouvelles limites pour 2023

REER

La cotisation maximum à votre REER représente toujours 18% de votre revenu de 2022 jusqu’à un montant maximum de 30 780$ si vous n’avez pas de retard dans vos cotisations REER.

Il est toujours important de valider avec votre avis de cotisation du fédéral votre espace REER autorisé pour être sûr de ne pas le dépasser.

Vous trouverez ici les différents maximums pour les autres programmes de retraite.

CELI

Le nouveau plafond de cotisation au CELI pour 2023 a été officiellement fixé à 6 500$.

Avec l’annonce de ce plafond, le montant total des droits de cotisation disponibles en 2023 pour une personne qui n’a jamais cotisé et qui est admissible au CELI depuis son introduction en 2009 est de 88 000$.

Pour les clients qui ont retiré des fonds de leur CELI, les gains et les pertes cristallisés des retraits sont pris en compte dans leurs droits de cotisation au CELI. La formule est la suivante :
Droits de cotisation à un CELI inutilisés à ce jour + retrait total effectué cette année + plafond CELI de l’année prochaine = droits de cotisation à un CELI au début de l’année prochaine

Vous pouvez valider vos droits de cotisations sur votre dossier en ligne sur le site de l’Agence du Revenu du Canada ou par téléphone au 1 800 267-6999.

CELIAPP

Le CELIAPP fait son apparition pour 2023. Il sera officiellement disponible à partir du 1er avril 2023 mais beaucoup de compagnies de fonds seront en mesure de l’offrir à partir du 1er septembre 2023. Vous pourrez cotiser jusqu’à 8 000$ pour 2023.

Vous pouvez vous référer à notre infolettre de décembre pour retrouver tous les détails du CELIAPP.

REEE

La limite pour les Régime Épargne Étude Enregistré reste la même que l’an passé, soit 2 500$ par enfant. Si vous avez des retards de cotisations, vous pouvez cotiser 5 000$ par enfant.

Sur vos cotisations, le gouvernement fédéral ajoutera une subvention 20% et le Québec une subvention de 10%.

Gestion des relevés papiers des compagnies de fonds

Vous avez été nombreux au cours des dernières années à nous faire part de la grande quantité de relevés papiers que vous recevez par la poste et de la difficulté à les faire arrêter. Depuis le 1er janvier 2023, c’est à présent Peak qui est en charge de transmettre les avis d’exécution lorsque vous avez un compte autogéré Peak et non plus les compagnies de fonds elles-mêmes.

Si vous avez déjà votre accès à Mon Peak en ligne et que vous êtes inscrits aux relevés électroniques, vous ne recevrez plus les communications des compagnies de fonds par la poste. Elles vont être automatiquement déposées dans Mon Peak en ligne.

Pour ceux avec un accès à Mon Peak en ligne mais qui n’ont pas activé les relevés électroniques, vous pouvez vous même ajuster l’option pour ne plus les recevoir par la poste. Voici la procédure :

  • Vous connecter sur votre compte Mon Peak en ligne
  • Cliquer sur Mes préférences dans le menu
  • Cliquer sur Abonnement aux relevés électroniques

Si vous avez de la difficulté à le faire, n’hésitez pas à nous contacter.

Revue de l’année 2022

Alors qu’à la fin 2021, nous nous attendions à une année 2022 dans la continuité, nous avons eu droit à l’inverse et à la fin du cycle économique commencé après le crash de 2008. La combinaison de la Covid-19 et Omicron, du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie et une inflation hors de contrôle aura entrainé toutes les bourses du monde dans le négatif.

Le seul secteur de l’économie qui aura fini positif est celui de l’énergie avec le pétrole et le gaz naturel, fortement influencé par le conflit en Ukraine.

Les effets en cascade de la poussée de l’inflation ont donné lieu à un délestage marqué des titres à revenu fixe, les obligations canadiennes et mondiales accusant leur pire année jamais enregistrée. Les taux obligataires ont été poussés à la hausse tout le long de la courbe. En outre, avec une inflation s’avérant plus persistante que prévu, les investisseurs ont avec tristesse dit adieu à la politique de taux d’intérêt à zéro (PTIZ) ayant soutenu les marchés des capitaux depuis la crise financière mondiale de 2008.

On se souviendra de l’année 2022 comme étant celle de la fin de l’ère idéale, pendant laquelle les investisseurs ont bénéficié de rendements supérieurs des actifs risqués dans un contexte ni trop chaud
ni trop froid de conditions financières accommodantes et d’une inflation modérée. Les actifs risqués doivent maintenant se maintenir sans appui pour la première fois en plus d’une décennie.

Alors que nous tournons la page depuis une année 2022 tumultueuse, avec les banques centrales ayant dirigé la politique monétaire profondément en territoire restrictif et des signes d’un apaisement de l’inflation, l’accent des marchés entame un revirement rapide depuis l’inflation vers la croissance. En raison de la guerre continue en Ukraine et l’incertitude planant sur la réouverture de la Chine, le contexte économique mondial s’est grandement dégradé. Il est attendu que l’économie globale ne croîtra que de 2,1 % en 2023, le PIB réel américain ne devant progresser que de 0,3 %.


Des indicateurs prévisionnels, comme les indices des directeurs des achats, ont chuté en territoire de contraction. En outre, au T3, les bénéfices des sociétés ont finalement affiché des signes de faiblesse, poussant les sociétés à abaisser leurs orientations pour l’année prochaine. Les bénéfices prévisionnels consensuels pour 2023 ont été révisés à la baisse, mais il y aura probablement d’autres pressions à la baisse à venir en 2023.

Les craintes quant à une récession sont les plus visibles sur le marché obligataire. Les courbes de taux mondiales se sont inversées à des niveaux non vus depuis des décennies, indiquant que le marché obligataire s’attend à ce qu’une politique monétaire restrictive pousse l’économie mondiale en récession.

Pour retrouver une analyse détaillé de l’année 2022 par secteur géographique, vous pouvez lire le bilan de Mackenzie ici.

Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.

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CELIAPP: le nouvel outil des premiers acheteurs et suivi des marchés

CELIAPP: le nouvel outil des premiers acheteurs

Vous avez été nombreux à nous poser des questions sur le CELIAPP depuis son annonce. Nous avons décidé de vous faire un résumé des informations connus pour le moment.

Le CELIAPP pour qui?

Le CELIAPP s’adresse à des résidents canadiens de 18 ans à 71 ans qui ne possédaient pas de propriété dans l’année d’ouverture du compte ni dans les quatre années précédentes. Les cotisations à ce régime sont déductibles du revenu, alors que les retraits sont non imposables s’ils sont faits pour l’achat d’une première propriété admissible. On peut faire un retrait pour l’achat d’une seule propriété à vie. Autrement, les retraits sont imposables.

Les limites du CELIAPP

Le plafond annuel des cotisations au CELIAPP est de 8 000 $ et le plafond à vie est de 40 000 $, indépendamment du revenu. Ces montants ne sont pas indexés dans le temps. Les droits annuels inutilisés sont non cumulables.

On peut transférer des sommes en provenance d’un REER dans le CELIAPP, si on respecte les limites annuelles et cumulatives de cotisation. Or, un tel transfert ne vient pas rétablir l’espace REER utilisé pour ce faire, ni permettre de déduire de nouveau.

Le CELIAPP échoit soit dans l’année qui suit celle d’un retrait pour acheter une propriété admissible, soit 15 ans après son ouverture ou le 31 décembre de l’année où son détenteur atteint 71 ans. L’épargne qui n’est pas utilisée pour acheter une habitation pourra être transférée de manière non imposable à un REER ou à un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), soit être retirée de manière imposable. Contrairement au régime enregistré d’épargne-études (REEE), l’auteur du transfert n’aura pas besoin d’avoir de l’espace REER pour ce faire.

CELIAPP ou RAP ?

Un client ne pourra pas se prévaloir du CELIAPP s’il a recours au régime d’accession à la propriété (RAP) et vice versa. Or, même si un client a cotisé au CELIAPP, il pourrait tout de même effectuer un RAP. Le client pourrait continuer de cotiser au CELIAPP après l’achat de sa propriété, puis transférer plus tard au REER les sommes accumulées au CELIAPP. 

Doit-on privilégier le RAP ou le CELIAPP ? À court terme, le RAP risque de rester plus intéressant car nous pourrons retirer jusqu’à 35 000$ alors que le CELIAPP va nous limiter à 8 000$ par an. Il faudra donc attendre 2027 pour pouvoir profiter du 40 000$ dans le CELIAPP. Rendu à ce moment là, il n’y aura pas vraiment de raison de privilégier le RAP.

Délai de mise en application?

Alors que le CELIAPP entre en vigueur en 2023, nous ne sommes pas certains qu’il sera réellement disponible avant la fin de l’année. Le gouvernement doit donner ses indications finales d’ici la fin mars 2023. Ensuite, il restera aux institutions financières et aux compagnies de fonds à mettre en place les régimes et les systèmes informatiques pour respecter les exigences du gouvernement.

Des négociations sont en cours pour permettre de pouvoir cotiser 16 000$ en 2024 si le CELIAPP n’est pas disponible d’ici la fin 2023. Nous vous tiendrons bien sûr au courant des détails.

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois de novembre aura été riche en actualité avec les élections de mi-mandat aux États-Unis, la baisse de l’inflation aux États-Unis et au Canada et la gestion de la COVID-19 en Chine.

Le passage des élections de mi-mandat et la première vraie baisse de l’inflation aux États-Unis aura fortement stimuler les marchés boursiers vers la hausse laissant espérant que le pire est dernier nous. L’inflation a continué aussi à diminuer au Canada et en Europe stimulant là aussi les marchés.  

Le discours de Jerome Powell à la fin du mois à aussi laisser entendre que les hausses de taux aux États-Unis aller ralentir pour leur laisser le temps d’effectuer leur travail. On s’attend à avoir une hausse de 0.5% aux États-Unis et de 0.25% au Canada.

La gestion de la COVID Zéro en Chine semble vouloir toucher à sa fin après les manifestations vues dans différentes villes chinoises. La Commission nationale de la santé de la Chine a annoncé qu’elle allait augmenter le taux de vaccination qui devrait permettre à terme une réouverture complète de l’économie.

États-Unis :

Une forte reprise des actions américaines mercredi a compensé l’impact de la baisse de lundi, envoyant les principaux indices à des gains hebdomadaires modestes. Le NASDAQ a gagné 2,09%, le S&P 500 a progressé de 1,13% et le NASDAQ a terminé en légère hausse.

Les évaluations boursières au sein du S&P500 se chiffrent maintenant à 17,7x les bénéfices anticipés.

Données économiques :

Le marché du travail demeure une source de force dans l’économie américaine affaiblie, puisque 263 000 nouveaux emplois ont été créés en novembre, après un gain révisé à la hausse de 284 000 en octobre. Il s’agit du quatrième mois consécutif où les créations d’emplois se situent dans une fourchette de 200 000 à 300 000 et du 23e mois consécutif où elles sont au moins de 200 000.

Le taux de chômage s’est maintenu à 3,7 % et le taux de participation ayant diminué à 62,1%. Le salaire horaire moyen a augmenté deux fois plus que prévu après une révision à la hausse du mois précédent. En effet, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,6 % en novembre, ce qui représente la plus forte hausse depuis janvier. Il s’agit donc d’une augmentation de 5,1 % par rapport à l’année précédente.

La confiance des consommateurs et l’activité manufacturière montrent des signes d’affaiblissement :

En octobre, les dépenses de consommation ont augmenté de 0,8 %, ou de 0,5 % sur une base corrigée de l’inflation. L’indice de base des prix des dépenses de consommation personnelle, qui exclut les coûts volatils de l’alimentation et de l’énergie, a augmenté de 5,0 % en glissement annuel, ce qui représente un ralentissement par rapport au taux d’inflation de 5,2 % enregistré en septembre.

Toutefois, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board a baissé en novembre, l’enquête ayant enregistré une hausse des prévisions d’inflation et une réticence accrue des ménages à acheter des articles coûteux au cours des six prochains mois.

L’indice des directeurs d’achat (PMI) de l’Institute for Supply Management pour le secteur manufacturier a glissé vers des niveaux correspondant à une contraction de l’activité pour la première fois depuis mai 2020, l’environnement économique incertain semblant peser sur la demande (voir image ci-dessous).

United States Manufacturing PMI:

Commentaires de Jerome Powell :

Les actions ont fortement progressé le dernier jour de novembre, le marché ayant réagi à un discours prononcé par M. Powell à la Brookings Institution.

Lors de son discours, M. Powell a souligné le risque d’assouplir la politique monétaire trop tôt et a réaffirmé que le taux d’intérêt maximal pour ce cycle de resserrement est susceptible d’être « un peu plus élevé » que les estimations précédentes.

Les taux pourraient également rester plus élevés pendant plus longtemps, selon le président de la Fed, qui a également reconnu que la banque centrale est consciente que les effets de la politique monétaire prennent du temps à se répercuter sur l’économie. Compte tenu de ce décalage, M. Powell a indiqué que la Fed pourrait ralentir le rythme des hausses de taux dès la réunion du Comité fédéral de l’open market de mi-décembre 2022.

Le marché (d’après les contrats à terme sur les fonds fédéraux) s’attend toujours à une hausse de 50 points de base le 14 décembre. Les taux devraient alors culminer autour du niveau de 5 % pour la borne supérieure, avec deux baisses de 25 points de base prévues au second semestre 2023.

Sommaire des bénéfices des entreprises américaines :

Les entreprises de l’indice S&P 500 ont enregistré une hausse moyenne des bénéfices de 2,4 % par rapport au même trimestre de l’année précédente, selon les données FactSet de la saison des bénéfices qui vient de s’achever. Ce résultat a marqué le taux de croissance le plus faible depuis le troisième trimestre de 2020. Pour le troisième trimestre consécutif, l’énergie a été la plus forte parmi les 11 secteurs, avec une croissance des bénéfices de 137,0 % au dernier trimestre.

À noter que 70 % des sociétés ont déclaré un bénéfice par action supérieur aux anticipations, ce qui est inférieur à la moyenne sur 5 ans de 77 %.

Canada :

L’indice composite S&P/TSX a clôturé en baisse de seulement 0,2 % au niveau de 20 500 vendredi, alors que les investisseurs réévaluaient la trajectoire de la politique monétaire. D’une part, des données sur l’emploi plus fortes que prévu ont augmenté les paris que les banques centrales pourraient agir plus agressivement pour resserrer leur politique. Le TSX a finalement conclu la semaine en hausse de 0,50%.

Performances sectorielles au sein du S&P/TSX :

Nouveaux emplois, taux de chômage et autres données économiques :

L’emploi au Canada a augmenté pour un troisième mois consécutif, mais ce faible gain laisse les options de la Banque du Canada ouvertes à l’approche de sa dernière décision politique de l’année.

L’économie n’a créé que 10 100 emplois en novembre, tandis que le taux de chômage est passé à 5,1 % en raison de la baisse du taux d’activité, a indiqué Statistique Canada à Ottawa. Les gains d’emplois étaient conformes à l’estimation médiane d’un sondage de Bloomberg, les économistes s’attendant à un taux de chômage de 5,3 %.

Mais comme le taux de chômage est revenu à des niveaux proches des records et que l’emploi par âge de base est en hausse, les données soulèveront des questions quant à savoir si les gains d’emploi plus faibles sont le résultat d’un ralentissement de la demande dans l’économie canadienne ou d’une diminution rapide de l’offre de main-d’œuvre.

Les chiffres de vendredi constituent le dernier élément clé de la décision de taux de la banque centrale du 7 décembre. Le marché obligataire table sur une hausse de 25 points de base la semaine prochaine.

La hausse des salaires est l’un des facteurs qui mettent sous pression le gouverneur Tiff Macklem, alors que la banque centrale tente de juguler l’inflation. Ils n’ont montré aucun signe de ralentissement en novembre, le salaire horaire moyen ayant augmenté de 5,6 % par rapport à l’année précédente, soit le même rythme qu’en octobre. Il s’agit du sixième mois consécutif d’augmentation supérieure à 5 %.

En outre, plus tôt cette semaine, Statistique Canada a déclaré que le produit intérieur brut du troisième trimestre a presque doublé les attentes avec un gain annualisé de 2,9 %. Mais une estimation rapide pour le mois d’octobre suggère que la dynamique s’est arrêtée. La consommation des ménages ralentit et l’investissement dans le logement a chuté dans un contexte de hausse rapide des coûts d’emprunt.

Économies européennes :

Les actions en Europe ont augmenté pour la septième semaine consécutive, la baisse de l’inflation ayant stimulé l’espoir que les banques centrales pourraient ralentir le rythme de leur resserrement monétaire. Les signes indiquant que la Chine assouplit certaines restrictions liées au coronavirus ont également soutenu le sentiment. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en hausse de 0,58 %. Les indices boursiers des principaux pays ont été mitigés. L’indice français CAC 40 a progressé de 0,44 %, l’indice allemand DAX est resté à peu près stable et l’indice italien FTSE MIB a reculé de 0,39 %. L’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a gagné 0,93 %.

Ralentissement de l’inflation dans la zone euro, amélioration du climat économique :

L’inflation dans la zone euro a ralenti en novembre pour la première fois en 17 mois. Des augmentations moins importantes des coûts de l’énergie et des services ont contribué à faire baisser plus que prévu la croissance des prix à la consommation, qui est passée d’un niveau record de 10,6 % en octobre à 10 %. L’inflation a décéléré dans 14 des 19 États membres de la zone euro.

L’enquête de la Commission européenne sur le climat économique a fourni un autre signe indiquant que les consommateurs et les entreprises sont moins pessimistes quant aux perspectives économiques. La confiance économique de la zone euro a rebondi en novembre après avoir atteint son niveau le plus bas depuis deux ans – la première augmentation depuis février, lorsque la Russie a envahi l’Ukraine. En outre, les prévisions d’inflation ont fortement diminué.

Christine Lagarde, présidente de la BCE, laisse entrevoir de nouvelles hausses de taux :

Les responsables des banques centrales ont continué d’indiquer que les taux d’intérêt sont susceptibles de continuer à augmenter. Avant la publication des dernières données sur les prix à la consommation, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a déclaré au Parlement européen que l’inflation dans la zone euro n’avait pas encore atteint son pic et qu’elle pourrait même s’accélérer dans les mois à venir.

Les traders voient le taux de dépôt de la BCE atteindre un pic juste en dessous de 3 %.

Chine :

Les actions chinoises ont progressé grâce aux signes indiquant que la Fed allait ralentir le rythme des hausses de taux d’intérêt et que Pékin se rapprochait d’une réouverture complète de l’économie après des mois de contrôle de la pandémie.

Pékin assouplit les mesures de quarantaine après des protestations :

Les marchés chinois ont chuté en début de semaine dernière à la suite d’informations faisant état de troubles civils dans les grandes villes du pays au cours du week-end. Les protestations ont commencé après qu’un incendie à Urumqi, la capitale de la province du Xinjiang, ait tué 10 personnes, ce que les manifestants ont attribué aux restrictions liées au coronavirus.

Des signes indiquant que la Chine s’éloignait de son approche de tolérance zéro à l’égard du coronavirus ont apaisé le sentiment. En effet, la Commission nationale de la santé de la Chine a annoncé qu’elle allait augmenter les taux de vaccination des personnes âgées, une mesure jugée cruciale pour la réouverture complète de l’économie.

Les indices PMI déçoivent :

Dans l’actualité économique, les indices PMI officiels pour l’industrie manufacturière et non manufacturière ont faibli en novembre. L’indice privé Caixin China General Manufacturing PMI a augmenté plus que prévu à 49,4 par rapport à la lecture d’octobre. Cependant, la mesure est restée sous la barre des 50, indiquant une contraction, les épidémies de coronavirus ayant réduit l’activité manufacturière dans tout le pays.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

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Mois de la littératie financière et suivi des marchés

Mois de la littératie financière

Le mois de novembre est le mois de la littératie financière. Le gouvernement du Canada a lancé un mini site web pour l’occasion ou vous trouverez des outils pour faire votre budget, des calculatrices pour vous aidez à établir vos objectifs financiers ou des calculs hypothécaires.

Nous avons décidé de vous partager quelques sources d’informations que nous apprécions et que nous lisons ou écoutons régulièrement.

Lecture

  • La section finances personnelles de La Presse qui traite de questions du public.
  • La section Marchés de La Presse qui résume de manière simple les actualités du marché financier tous les jours.
  • Le site Les affaires et particulièrement les sections Bourse et mes finances
  • Les livres de Pierre-Yves McSween (En as-tu vraiment besoin?, Liberté 45 et La facture amoureuse)
  • Notre page Facebook et LinkedIn ou nous partageons de l’information financière deux fois par semaine

Audio / vidéo

Si vous avez vous aussi des sources d’informations qui méritent d’être connu et partagé, n’hésitez pas à nous les faire suivre, il nous fera plaisir de les partager aux autres clients.

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois d’octobre aura été un mois bipolaire jouant fortement au yoyo. Après un début de mois très fort, les excellents chiffres d’emplois ont été vu par les marchés comme une mauvaise nouvelle. Cela confirmer que l’économie roulait à plein régime, renforçant les probabilités de fortes hausses des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année.

Cependant, l’inflation a commencé à montrer des signes d’essoufflements avec une légère baisse au Canada et aux États-Unis, prouvant que les hausses de taux commencent à effectuer leur travail. Cette annonce combinée aux résultats financiers du 3e trimestre meilleurs que prévus ont envoyé un signe d’espoir au marché qui est repartie à la hausse sur les deux dernières semaines du mois. Il n’y a que les grands titres de technologies (Google, Apple, Facebook/Meta, Amazon et Microsoft) qui ont fortement déçu, impactant le NASDAQ et le S&P500 lors de la dernière semaine du mois.  

La hausse de taux au Canada a été moins haute que prévue, 0.5% à la place de 0.75% et le discours de la banque centrale a laissé sous-entendre un ralentissement des hausses taux, voir une pause. Le discours de la FED aux États-Unis a aussi été moins stricte qu’à la fin septembre laissant là aussi espérer une hausse de seulement 0.5% en novembre. Nous nous attendons à ce que les taux directeurs finissent l’année entre 4% et 4.25% alors qu’au début du mois, nous nous attendions à finir entre 4.5% et 5%.

Finalement, le marché chinois a fortement corrigé durant le mois d’octobre. Les annonces de confinements de plusieurs villes dû à la COVID ainsi que l’entêtement de la politique de COVID zéro ont découragé les investisseurs. Le discours après le 20e Congrès du Parti communiste indiquant le maintient d’un développement sain des marchés boursiers et obligataires n’ont pas entrainé un enthousiasme mais plutôt renforcer les doutes sur l’économie chinoise.

États-Unis :

Le S&P 500 et le NASDAQ ont affiché des gains solides pour la deuxième semaine consécutive, et le Dow a enregistré son quatrième résultat positif consécutif, bondissant de près de 6 % pour dépasser largement ses pairs. Les résultats mitigés de certaines grandes entreprises technologiques ont pesé sur la progression hebdomadaire du NASDAQ.

À l’approche du pic de la saison des résultats trimestriels, les marges bénéficiaires continuent d’être réduites, le secteur de l’énergie constituant une exception notable. Selon FactSet, les marges des entreprises du S&P 500 devraient avoisiner les 12 % en moyenne au troisième trimestre. Si ce chiffre se maintient d’ici à la publication de tous les rapports trimestriels, il s’agirait du cinquième trimestre consécutif de baisse des marges bénéficiaires.

PIB Q3 2022 : Le département du commerce a publié sa première estimation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, qui montre que l’économie a progressé à un taux annualisé de 2,6 %, ce qui est supérieur aux estimations consensuelles d’environ 2,4 % et constitue la première lecture positive de cette année.

La résistance des dépenses de consommation et des investissements des entreprises, ainsi que l’augmentation des dépenses publiques, ont contribué à compenser la forte baisse de l’investissement résidentiel – peut-être la première victime évidente des hausses de taux de la Fed. Les ventes de logements en attente ont chuté de 10,2 % en septembre, leur plus forte baisse mensuelle depuis les premiers jours de la pandémie.

L’inflation de base PCE américaine s’accélère tandis que les consommateurs font preuve de résilience :

Un indicateur de base de l’inflation américaine s’est accéléré en septembre, tandis que les dépenses de consommation sont restées résistantes, indiquant des pressions généralisées sur les prix et une demande solide qui renforcent les arguments de la Réserve fédérale en faveur d’une nouvelle hausse importante des taux d’intérêt la semaine prochaine.

L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle excluant l’alimentation et l’énergie, une mesure clé de l’inflation sous-jacente suivie par la Réserve fédérale, a augmenté de 0,5 % par rapport au mois précédent, selon les données du Département du commerce vendredi. Par rapport à l’année dernière, l’indice a augmenté de 5,1 %, une hausse par rapport au mois précédent, mais légèrement inférieure aux prévisions des économistes.

L’indice global des prix PCE a augmenté de 0,3 % au cours du mois et de 6,2 % par rapport à l’année précédente, ce qui reste bien supérieur à l’objectif de 2 % de la banque centrale.

Le taux d’épargne est tombé à 3,1 % en septembre, juste au-dessus du taux le plus bas depuis 2008, selon le rapport du département du commerce.

Dans le sillage de la récente flambée des taux hypothécaires, une mesure clé de l’activité de vente sur le marché immobilier a chuté bien plus que prévu. Vendredi, la National Association of Realtors a fait état d’une baisse de 10,2 % des ventes de logements en attente par rapport au mois précédent. Les économistes avaient prévu une baisse d’environ 4,0 % en moyenne.

Le tableau de droite ci-dessous montre que chaque ville de l’indice Case-Shiller des 20 villes a enregistré une baisse des prix des logements en août. La dernière fois que les 20 villes ont baissé en un seul mois, c’était en mars 2011. San Francisco affiche la plus forte baisse des prix jusqu’à présent, soit -8,2 % par rapport au sommet atteint en mai.

L’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan pour les États-Unis a été révisé à la hausse à 59,9 en octobre 2022, contre 59,8 précédemment. Le sous-indice des conditions actuelles a été révisé à la hausse, passant de 65,3 à 65,6, tandis que l’indicateur des attentes a été confirmé à 56,2. Le taux d’inflation médian attendu pour l’année à venir a augmenté à 5,0 %, avec des augmentations signalées pour l’âge, le revenu et l’éducation. Le mois dernier, les prévisions d’inflation à long terme sont tombées en dessous de la fourchette étroite de 2,9-3,1 % pour la première fois depuis juillet 2021, mais depuis, les prévisions sont revenues à 2,9 %. L’incertitude concernant les anticipations d’inflation reste élevée, ce qui indique que les anticipations d’inflation sont susceptibles de rester instables dans les mois à venir.

Taux obligataires :

Le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a baissé, mettant fin à une série de 12 semaines de gains qui ont porté le rendement à son niveau le plus élevé depuis 2008. Il s’est établi à environ 4,02 % vendredi après avoir brièvement atteint 4,33 % la semaine précédente. Au début de la série de hausses, début août, le rendement était d’environ 2,60 %.

Le marché obligataire s’attend maintenant à 81,3% de probabilité que le taux directeur américain termine l’année dans la fourchette de 3,75 – 4,00%.

Canada :

L’indice composé S&P/TSX était en hausse de 0,4 % à 19 350 vendredi, gagnant pour la sixième séance consécutive et en voie d’enregistrer une progression de 3 % sur la semaine, alors que les investisseurs ont digéré les nouvelles données sur la croissance et évalué leur impact sur les attentes de resserrement de la Banque du Canada.

Les estimations préliminaires indiquent que l’économie canadienne a progressé de 0,4 % au troisième trimestre de l’année, marquant le cinquième trimestre consécutif de croissance, bien que le plus lent.

Les actions technologiques ont mené les gains sur le front des entreprises, prolongeant le rallye après que la Banque du Canada ait augmenté les taux de 50 points de base, plus lentement que prévu. Les actions du secteur de l’énergie ont également évolué dans le vert, soutenues par une forte hausse hebdomadaire des prix du pétrole brut.

Hausse du taux directeur :

La Banque du Canada a ralenti de manière inattendue le rythme de ses hausses de taux d’intérêt alors que l’économie du pays frôle la récession, bien que l’inflation soutenue signifie qu’elle prévoit toujours d’augmenter à nouveau les coûts d’emprunt.

Les décideurs, dirigés par le gouverneur Tiff Macklem, ont augmenté le taux de référence du financement à un jour de 50 points de base pour le porter à 3,75 % mercredi, soit moins que les 75 points de base attendus par les marchés et la plupart des économistes. La banque centrale a augmenté les taux de trois quarts de point de pourcentage le mois dernier, et d’un point de pourcentage complet en juillet.

Bien que les responsables aient conservé un langage relativement ‘’hawkish’’ en matière de lutte contre l’inflation, cette décision surprise soulèvera des questions quant à la volonté de Macklem d’infliger de nouveaux dommages à l’économie canadienne. D’autres banques centrales pourraient également s’inspirer de leur homologue canadienne pour tenter de déterminer dans quelle mesure elles doivent continuer à resserrer leur politique monétaire.

La banque a revu à la baisse ses prévisions de croissance, prévoyant que l’expansion économique va stagner et peut-être même se contracter au cours des prochains mois. La Banque du Canada s’attend également à ce que l’inflation tombe brusquement sous la barre des 3 % d’ici la fin de l’année prochaine – à l’intérieur de sa fourchette cible pour la première fois depuis le début de 2021 – car la hausse des coûts d’emprunt freine les dépenses.

Les décideurs canadiens ont augmenté les taux d’intérêt de 3,5 points de pourcentage depuis mars, ce qui constitue l’un des cycles de resserrement les plus vigoureux de l’histoire de la banque centrale. Les négociants sur les marchés des swaps au jour le jour prévoient toujours deux autres hausses dans les mois à venir, mais avec le mouvement plus faible de mercredi, ils s’attendent maintenant à un taux final (terminal rate) de 4,25 %, contre 4,5 % avant la décision.

Croissance du PIB canadien :

Selon les estimations préliminaires, l’économie a progressé de 0,4 % en glissement trimestriel au troisième trimestre de 2022, ce qui indique une croissance de 0,1 % en septembre par rapport à août.

En septembre, l’expansion de l’extraction de pétrole et de gaz, de l’industrie manufacturière et du secteur public a plus que compensé la baisse de l’activité dans la construction. En ce qui concerne le mois d’août, le PIB a également augmenté de 0,1%, ce qui est supérieur aux estimations préliminaires d’un décrochage. Une croissance a été observée dans 14 des 20 secteurs industriels, l’augmentation de la production dans les industries productrices de services (0,3 %) ayant compensé la baisse dans les industries productrices de biens (-0,3 %). Des augmentations ont été observées dans le secteur du commerce de détail (1,2 %), principalement en raison de la hausse de la production des stations-service (6,9 %) et des magasins d’alimentation et de boissons (1,2 %). En revanche, la construction a baissé (-0,7%) pour le cinquième mois consécutif en août, sous la pression de la contraction des activités d’ingénierie et de construction (-0,9%).

Économies européennes :

Les actions en Europe ont fortement progressé grâce à l’espoir que les banques centrales pourraient ralentir le rythme des hausses de taux d’intérêt. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en hausse de 3,65 %. Les principaux indices boursiers ont également progressé. L’indice DAX allemand a progressé de 4,03 %, l’indice CAC 40 français de 3,94 % et l’indice FTSE MIB italien de 4,46 %. L’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a gagné 1,12 %.

La Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux d’intérêt directeurs pour la deuxième fois consécutive, de 0,75 point de pourcentage, et a déclaré qu’elle pourrait être amenée à les augmenter encore pour juguler une inflation encore « beaucoup trop élevée ». Cette situation survient au moment même où la probabilité d’une récession augmente.

Le taux de dépôt s’établit désormais à 1,5 %, son niveau le plus élevé depuis 2009.

« L’activité économique dans la zone euro est susceptible d’avoir ralenti de manière significative au troisième trimestre », a déclaré la présidente Christine Lagarde lors d’une conférence de presse, décrivant une « probabilité plus élevée de récession ».

Les risques qui pèsent sur les perspectives de croissance sont « clairement » orientés à la baisse, selon Mme Lagarde, qui a décrit la hausse du coût des prêts pour les consommateurs et les entreprises, ainsi que la baisse de la confiance.

Les projections des économistes – L’économie va se contracter alors que l’inflation continue de grimper en flèche :

L’activité des entreprises de la zone euro :

L’économie de la zone euro a accentué son ralentissement au début du quatrième trimestre, le taux de déclin étant le plus rapide depuis avril 2013, sauf en cas de pandémie, l’indice PMI flash passant de 48,1 à 47,1.

En effet, l’industrie manufacturière, et en particulier les secteurs à forte intensité énergétique, ont enregistré la plus forte baisse de production, mais l’activité des services a également continué de chuter à un rythme accéléré dans un contexte de crise du coût de la vie et d’incertitude économique générale.

L’Allemagne a enregistré la plus forte contraction économique, tandis que la croissance en France a stagné.

L’indice PMI flash d’octobre est cohérent avec une baisse du PIB à un taux modeste d’environ 0,3 %, mais la demande est en forte baisse et les entreprises sont de plus en plus préoccupées par des stocks élevés et des ventes plus faibles que prévu, surtout à l’approche de l’hiver. Les risques sont donc orientés vers une accélération du ralentissement vers la fin de l’année.

Royaume-Uni :

Au Royaume-Uni, l’activité des entreprises a chuté pour le troisième mois consécutif en octobre, l’incertitude politique accrue et la volatilité des marchés financiers s’ajoutant aux vents contraires économiques du pays que sont la crise du coût de la vie et le Brexit. Le taux de déclin s’est accéléré pour devenir le plus rapide depuis janvier 2021, l’indice PMI flash passant de 49,1 en septembre à 47,2. Plus important encore, si l’on exclut les mois de fermeture pour cause de pandémie, la baisse a été la plus forte depuis le sommet de la crise financière mondiale en mars 2009. Les comparaisons avec le PIB indiquent que le dernier indice PMI est globalement cohérent avec la contraction de l’économie britannique à un taux trimestriel de 0,4 %.

Chine :

Les marchés boursiers chinois ont reculé, le sentiment des investisseurs étant atténué par de nouvelles mesures de confinement liées au COVID dans plusieurs régions du pays. Plusieurs villes chinoises ont doublé les mesures de restriction liées au COVID-19 après que le pays ait signalé trois jours consécutifs de plus de 1 000 nouveaux cas à l’échelle nationale.

Les données ont également montré que les bénéfices des entreprises industrielles chinoises ont diminué à un rythme plus rapide en septembre. L’indice composite de Shanghai a chuté de 4,05 %.

Les inquiétudes concernant la croissance ont ébranlé les investisseurs malgré des données du PIB meilleures que prévu pour le troisième trimestre. L’économie chinoise a progressé de 3,9 % en juillet-septembre par rapport à l’année précédente, soit une croissance plus rapide que celle de 0,4 % enregistrée au deuxième trimestre.

Les ventes au détail ont augmenté de 2,5 %, ce qui ne correspond pas aux prévisions d’une augmentation de 3,3 % et constitue un ralentissement par rapport au rythme de 5,4 % enregistré en août. Les exportations ont augmenté de 5,7 % par rapport à l’année précédente en septembre, dépassant les attentes mais atteignant le rythme le plus lent depuis avril. Les importations ont augmenté d’un faible 0,3 %, ce qui est inférieur aux estimations de croissance de 1,0 %.

Après la clôture du 20e Congrès du Parti communiste, la Banque populaire de Chine et l’Administration nationale des changes ont publié une déclaration commune indiquant qu’elles maintiendraient le développement sain des marchés boursiers et obligataires.

Comme le montre le graphique ci-dessous, il s’agit du pire mois de l’indice MSCI China versus le MSCI World, avec l’écart (en pourcentage) le plus important depuis 1999 ce mois-ci.

La déroute incessante a également poussé la valorisation de l’indice MSCI China par rapport à ses pairs mondiaux à un niveau record, ce qui suggère que certains acheteurs pourraient considérer les niveaux actuels comme trop attrayants pour être ignorés.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

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Invitation – Revue du 3e trimestre sur les marchés boursiers

Jeudi le 20 octobre 2022 à 18h00

Au vu la bonne réaction à notre présentation sur les marchés boursiers en juin, nous avons décidé de répéter l’expérience ce mois-ci. Nous ferons le point sur le troisième trimestre 2022 qui a été marqué par l’inflation et la volatilité des marchées et nous vous partagerons les perspectives économiques pour la fin de l’année 2022 et le début 2023. La conférence aura lieu sur ZOOM avec comme invité Louis Groleau, de la firme Fidelity Investments.

Louis Groleau, MBA CFA est Vice-Président de District chez Fidelity Investments, une firme institutionnelle gérant près de $3,600 milliards d’actifs pour 25 millions d’investisseurs. Il sera l’invité de Services en Placement PEAK pour cet événement.

L’inscription est obligatoire pour pouvoir assister à cette discussion

Cliquez ici pour vous inscrire.

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Invitation – Revue du 3e trimestre sur les marchés boursiers, suivi du sondage de satisfaction et suivi des marchés

Invitation – Revue du 3e trimestre sur les marchés boursiers

Jeudi le 20 octobre 2022 à 18h00

Au vu la bonne réaction à notre présentation sur les marchés boursiers en juin, nous avons décidé de répéter l’expérience ce mois-ci. Nous ferons le point sur le troisième trimestre 2022 qui a été marqué par l’inflation et la volatilité des marchées et nous vous partagerons les perspectives économiques pour la fin de l’année 2022 et le début 2023. La conférence aura lieu sur ZOOM avec comme invité Louis Groleau, de la firme Fidelity Investments.

Louis Groleau, MBA CFA est Vice-Président de District chez Fidelity Investments, une firme institutionnelle gérant près de $3,600 milliards d’actifs pour 25 millions d’investisseurs. Il sera l’invité de Services en Placement PEAK pour cet événement.

L’inscription est obligatoire pour pouvoir assister à cette discussion

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Suivi du sondage de satisfaction

Nous tenons à remercier les personnes qui ont pris le temps de répondre à notre sondage de satisfaction. Si vous ne l’avez pas encore fait, il est toujours possible de le faire en cliquant ici.

Nous notons que vous êtes satisfaits de la fréquence et du contenu général des infolettres et nous en sommes très heureux. Nous avons noté que certaines personnes trouvaient le contenu du suivi des marchés trop technique. Nous allons regarder pour inclure une version plus simple tout en conservant la formule actuelle.

Nous avons aussi eu la remarque que les images étaient des fois petites à lire. Cela peut être vrai si vous lisez l’infolettre sur votre télèphone ou dans votre messagerie. Il est cependant possible d’aller aussi la voir sur notre site internet ou vous pouvez zoomer sur les photos. Voici le lien pour y accéder : https://dominiquebarriere.net/last-news/

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois de septembre aura été marqué par les taux d’inflations qui ont continué à monter au Canada, aux États-Unis et en Europe. La hausse a été plus forte que ce que les analystes s’attendaient forçant les banques centrales à continuer leur forte hausse de taux. Nous avons eu droit à une hausse de taux de 0.75% au Canada et aux États-Unis, ce qui correspondait aux attentes du marché.

C’est le discours de la FED suivant leur hausse de taux qui a surpris négativement les marchés. Alors que l’on attendait un discours confirmant la fin des grosses hausses de taux tiraient et un taux cible entre 3.5% et 4%, il a été annoncé que la cible serait plutôt entre 4.5% et 5%. Concrètement, nous allons probablement avoir une autre hausse de taux de 0.75% lors de la prochaine réunion en novembre et une de 0.25% lors de celle de décembre.

Cette annonce a fait fortement chuter les marchés car toutes les prévisions de résultats ont été revues automatiquement à la baisse pour le troisième et le quatrième trimestre. La bonne nouvelle reste les excellents chiffres du chômage au Canada et aux États-Unis garantissant pour le moment un ralentissement contrôlé de l’économie.

États-Unis :

Un déclin incessant : Bien que les pertes n’aient pas été aussi importantes que celles des deux semaines précédentes, les principaux indices boursiers américains ont chuté de près de 3 %, reculant pour la sixième fois au cours des sept dernières semaines. Lundi, le Dow Jones a rejoint le S&P 500 et le NASDAQ en territoire de marché baissier, le Dow Jones ayant reculé de plus de 20 % par rapport à son niveau de début janvier.

Malgré le contexte plus difficile, il est important de se rappeler que plus la baisse est importante, plus les perspectives sur le long terme sont attrayantes.

Revenu fixe – la performance : L’indice à revenu fixe le plus important au monde, le Bloomberg Global Aggregate bond index a perdu 19,3 % depuis le début de l’année 2022. Comme le montre le graphique ci-dessous, la performance depuis le début de l’année (au 30 septembre 2022) est de loin la pire année jamais enregistrée par le marché obligataire.

Le PCE (personal consumption expenditures) augmente : Malgré les efforts déployés par la Réserve fédérale américaine pour contenir l’inflation, une mesure mensuelle de l’inflation que la Fed utilise comme indicateur privilégié de l’évolution des prix a augmenté plus que prévu.

En effet, l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle aux États-Unis a augmenté de 0,3 % d’un mois sur l’autre en août 2022, après une baisse de 0,1 % en juillet. Les prix des services ont augmenté de 0,6 %, après être restés inchangés en juillet, tandis que le coût des biens a diminué de 0,3 %, prolongeant une baisse de 0,4 %, ce qui reflète un changement dans les dépenses. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 0,8 % (contre 1,3 %), tandis que les prix de l’énergie ont chuté de 5,5 % (contre -4,9 %). Hors alimentation et énergie, l’indice des prix PCE a progressé de 0,6 %, soit une hausse plus rapide que celle de 0,5 % attendue par le marché, ce qui suggère que l’inflation est de plus en plus ancrée dans l’économie.

Un marché obligataire en dents de scie : Le taux de l’obligation du Trésor américain à 10 ans a légèrement augmenté au cours d’une semaine inhabituellement volatile sur le marché obligataire. Mardi, le rendement a grimpé jusqu’à 3,99 %, son niveau le plus élevé depuis 14 ans. Le lendemain, il a chuté à 3,71 % avant de terminer la journée de vendredi à environ 3,80 %.

D’autre part, la Réserve fédéral américaine a annoncé qu’elle comptait effectuer une réunion à huis clos le lundi 3 octobre 2022 à 11h30 dans le but d’effectuer un examen des taux d’escompte à appliquer par les banques de la Réserve fédérale.

Des attentes qui s’amenuisent : Dans un contexte économique difficile, les analystes ont revu à la baisse leurs prévisions pour les résultats du troisième trimestre, qui devraient commencer à être publiés à la mi-octobre. À la fin du mois de septembre, les analystes avaient réduit de 6,6 % leurs prévisions de bénéfices pour le S&P 500 par rapport à ce qu’ils avaient prévu trois mois plus tôt, selon FactSet. 

Canada :

L’indice composite S&P/TSX a évolué de façon latérale vendredi, oscillant autour de la barre des 18 500 points, se stabilisant après la forte baisse de la session précédente, mais devant encore clôturer le mois de septembre sur une baisse de près de 7 %. Les actions des matériaux (+2,4 %) ont soutenu l’indice alors que les contrats à terme sur les métaux précieux, surtout l’or, ont progressé.

Cette semaine, le gouverneur de la Banque du Canada, M. Macklem, a réaffirmé que l’inflation est beaucoup trop élevée et que la banque centrale continuera à augmenter les coûts d’emprunt, effaçant ainsi certains paris selon lesquels les décideurs pourraient ralentir le rythme du resserrement, alors que les récents chiffres de l’inflation ont diminué par rapport aux sommets atteints et que le chômage a considérablement augmenté.

L’assombrissement des perspectives de l’économie mondiale a particulièrement pesé sur la demande de valeurs énergétiques canadiennes, tandis que la politique belliciste de la Fed et la vigueur du dollar américain ont réduit la rentabilité des mines d’or. De même, les banques ont été parmi les principaux perdants du mois, prolongeant leurs pertes alors qu’une série de résultats inquiétants ont refroidi le sentiment pour le secteur. Le TSX se dirige vers l’une de ses pires années en une décennie.

Économies européennes :

Les actions européennes ont chuté sur fond de résultats d’entreprises décevants et de craintes de récession. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en baisse de 0,65 %. L’indice CAC 40 en France a reculé de 0,36 %, l’indice DAX en Allemagne de 1,38 % et l’indice FTSE MIB en Italie de 1,98 %. L’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a perdu 1,78 %.

Selon Mme Lagarde de la BCE, les perspectives s’assombrissent, d’autres hausses de taux sont à prévoir et l’inflation atteint 10 % :

La présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), Christine Lagarde, a déclaré lors d’une audition au Parlement européen que les perspectives économiques « s’assombrissent » et qu’elle s’attend à un « ralentissement substantiel » de l’activité économique dans les mois à venir, les prix élevés de l’énergie et des denrées alimentaires limitant le pouvoir d’achat.

De plus, elle a déclaré que la production du quatrième trimestre de 2022 et des trois premiers mois de 2023 serait très probablement « négative. »

Le lendemain, lors d’un événement à Francfort, elle a déclaré que la BCE « continuerait à relever les taux d’intérêt lors des prochaines réunions » afin de tenter de ramener l’inflation à 2 % à moyen terme.

Entre-temps, le gouverneur de la banque centrale slovaque, Peter Kazimir, le Finlandais Olli Rehn, l’Autrichien Robert Holzmann, le Lituanien Gediminas Simkus et l’Estonien Madis Muller, entre autres, ont envisagé une nouvelle hausse de 0,75 point de pourcentage des coûts d’emprunt en octobre. Le principal taux de refinancement de la BCE est actuellement de 1,25 %.

L’inflation dans la zone euro s’est accélérée pour atteindre un niveau record de 10,1 % en septembre, contre 9,1 % le mois précédent, selon une première estimation officielle. Ce chiffre a dépassé la prévision consensuelle de 9,7 % et a renforcé les attentes du marché quant à une nouvelle hausse importante des taux d’intérêt en octobre.

Gilt britanniques :

Les taux des obligations d’État britanniques (gilt) ont terminé en hausse après avoir connu des fluctuations historiques à la suite de l’annonce, le vendredi précédent, d’un nouveau plan budgétaire britannique proposant d’importantes réductions d’impôts, des subventions à l’énergie et des emprunts considérables. Les taux obligataires ont bondi en début de semaine en raison des craintes d’une grave détérioration des finances publiques, puis se sont détendus après que la BoE a déclaré qu’elle procéderait à des achats temporaires d’obligations à long terme « à l’échelle nécessaire » afin de « rétablir des conditions de marché ordonnées. »

Huw Pill, économiste en chef de la BoE, annonce la possibilité d’une hausse « significative » des taux d’intérêt ; le Royaume-Uni évite la récession :

L’économiste en chef de la BoE, Huw Pill, a déclaré que la nouvelle politique fiscale et la réaction négative du marché « nécessiteront une réponse monétaire significative ». Toutefois, il a indiqué que la banque ne s’attendait pas à agir sur les taux avant sa prochaine réunion, début novembre.

Les données économiques révisées ont montré de manière inattendue que le Royaume-Uni a évité la récession au cours des trois mois précédant juin. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,2 % au lieu de reculer de 0,1 % comme estimé précédemment.

Chine :

Les marchés boursiers chinois ont chuté en raison de la faiblesse de la monnaie et des signes de ralentissement de l’économie qui ont alimenté les inquiétudes quant aux perspectives. L’indice composite de Shanghai a chuté de 2,1 % et l’indice CSI 300, qui suit les plus grandes sociétés cotées à Shanghai et à Shenzhen, a perdu 1,4 %.

Données économiques : Sur le plan économique, les bénéfices des entreprises industrielles ont diminué de 2,1 % au cours des huit premiers mois de l’année par rapport à la période précédente, contre une baisse de 1,1 % au cours des sept premiers mois de l’année, selon le bureau des statistiques de la Chine.

L’indice Caixin/Markit des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière est tombé à 48,1 en septembre, contre 49,5 en août, soit un niveau inférieur au seuil de 50 points qui sépare la croissance de la contraction. Dans le même temps, l’indice PMI officiel de l’industrie manufacturière chinoise s’est légèrement amélioré en septembre, mais l’activité du secteur des services s’est contractée, les mesures de confinement liées au coronavirus continuant de nuire aux dépenses de consommation.

Les marchés financiers de la Chine continentale devaient être fermés pour les vacances de la Golden Week, un congé de sept jours commençant le 1er octobre qui marque généralement une période de pointe pour les voyages et la consommation. Cependant, les restrictions liées au coronavirus en cours dans les grandes villes devraient peser sur le tourisme intérieur et les dépenses de détail cette année.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

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Sondage de satisfaction et suivi des marchés

Sondage de satisfaction

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Vous pouvez répondre au sondage en cliquant ici.

Suivi des marchés

Performances des principaux indices boursiers – performances du mois d’août 2022 :

États-Unis :

Les actions ont terminé en baisse pour la semaine, les investisseurs continuant de digérer les implications des messages bellicistes des responsables de la Réserve fédérale. L’indice S&P 500 a prolongé la série de pertes quotidiennes qui a commencé avec le discours du président de la Fed, Jerome Powell, le 26 août, à la conférence de Jackson Hole, largement perçue comme belliciste, jusqu’à mercredi avant de remonter légèrement jeudi. Les actions de valeur ont continué de surperformer les actions de croissance à forte valorisation, et les grandes capitalisations ont nettement mieux résisté que les actions à petite capitalisation. Les actions du secteur de l’énergie ont souffert de la chute des prix du pétrole sous la barre des 90 USD le baril pour le brut West Texas Intermediate.

Données économiques : Le rapport sur l’emploi du ministère du Travail publié vendredi en août a montré que l’économie avait créé 315 000 emplois le mois dernier, un chiffre considéré comme solide bien qu’en baisse par rapport aux 526 000 enregistrés en juillet. Le taux de chômage est passé de 3,5 % en juillet à 3,7 % à mesure que le taux d’activité augmentait. Plus tôt dans la semaine, l’enquête sur les offres d’emploi et le roulement de la main-d’œuvre (JOLTS) du Bureau of Labor Statistics pour juillet a indiqué que les offres d’emploi avaient augmenté de manière inattendue, atteignant près de deux par travailleur au chômage.

La preuve d’une tension persistante sur le marché du travail a contribué à faire grimper les taux du Trésor américain, avec les Bons du Trésor américain 2 ans atteignant des niveaux jamais vus depuis la fin 2007.

Rapport sur la création de l’emploi américain – août 2022 :

Performance du marché boursier et obligataire : Une partie de l’explication de la mauvaise performance simultanée des marchés boursiers et du marché obligataire AAJ peut s’expliquer par le fait que la corrélation entre les actions et les obligations au cours des deux dernières années a été le plus élevée que nous ayons vu depuis 1995-1997. En effet, la corrélation roulante mensuelle sur 2 ans se chiffre à 0,64 selon les plus récentes données (voir image ci-dessous).

Corrélation roulante mensuelle sur une période de 2 ans : S&P500 et l’indice Bloomberg US Aggregate Bond (1978 à 2022)

Fed : Les déclarations publiques des responsables de la Fed ont continué de renforcer le message selon lequel la banque centrale est déterminée à relever les taux suffisamment pour maîtriser l’inflation. La présidente de la Fed de Cleveland, Loretta Mester, a déclaré qu’elle prévoyait que les taux d’intérêt devront encore augmenter de manière significative (supérieur à 4%) pour que la Fed puisse lutter efficacement contre l’inflation. Le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, a fait écho à ce sentiment, affirmant que « nous avons du travail à faire » avant que la volonté de la banque centrale de tempérer l’inflation ne soit terminée.

La réduction du bilan de la Fed a été lente jusqu’à présent, ne diminuant que de 139 milliards de dollars avec des actifs encore plus élevés que là où ils avaient commencé l’année. Nous nous attendons à ce que le dénouement s’accélère à partir de ce mois-ci (septembre) à un rythme de 95 milliards de dollars par mois.

Dollar américain : L’indice du dollar américain ($DXY) est à son plus haut niveau depuis 20 ans (depuis juin 2002 précisément), en hausse de 54% par rapport à son creux de 2008. Pour plus de commentaires à ce sujet, veuillez consulter ci-joint nos commentaires / perspectives sur le dollar américain (Perspectives sur les marchés : « Les périodes de surévaluation du dollar ne durent pas »).

Canada :

L’indice composé S&P/TSX a augmenté de 1 % pour se situer au-dessus de 19 300 vendredi, mettant fin à cinq séances consécutives de baisse et suivant le rebond général des actions mondiales alors que les investisseurs digéraient de nouvelles données sur la masse salariale américaine pour le mois d’août. L’économie américaine a créé 315 000 emplois au cours de la période, conformément aux attentes, tandis que le taux de chômage a augmenté de manière inattendue et que la croissance des salaires a manqué les attentes. La reprise des prix du pétrole brut a soutenu un net rebond du secteur de l’énergie de Toronto, Suncor et Cenovus Energy approchant tous deux la barre des 3 %. Les actions de matériaux et de ressources ont également enregistré des gains, suivant la hausse des prix des lingots. Au cours de la semaine, l’indice de référence de la Bourse de Toronto devrait chuter de 3 %.

L’économie canadienne s’est contractée de 0,1 % en juillet par rapport à juin 2022, selon les estimations préliminaires. La production a diminué dans les secteurs de la fabrication, du commerce de gros, du commerce de détail et des services publics. Les baisses ont été en partie contrebalancées par des hausses dans les secteurs des mines, des carrières, du pétrole et du gaz ainsi que dans les secteurs de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse.

En juin, le PIB a légèrement augmenté de 0,1 %, les industries productrices de services (+0,2 %) et de biens (+0,1 %) ayant progressé. Les industries en contact direct avec les clients ont bénéficié de l’assouplissement continu des restrictions en matière de santé publique et de covid à la frontière. Le secteur des services d’hébergement et de restauration a augmenté de 0,8 % en juin et le transport aérien de 5,6 %, alors qu’un plus grand nombre de touristes et de visiteurs américains sont entrés au Canada. En revanche, le secteur de la finance et des assurances a reculé de 0,6 %; et le secteur de l’immobilier, de la location et de la location-bail a reculé de 0,1 % en juin, alors que la Banque du Canada poursuivait son resserrement monétaire et qu’elle poursuivait son resserrement monétaire.

Croissance mensuelle du PIB canadien – juillet 2022 (données préliminaires) :

Économies européennes :

Les actions en Europe ont fortement chuté en raison des craintes que les banques centrales ne resserrent leur politique monétaire de manière agressive pendant une période prolongée. Les craintes que la Russie puisse arrêter l’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe ont également pesé sur le sentiment. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine en baisse de 2,37%. Les principaux indices ont été mitigés. L’indice CAC 40 français a chuté de 1,70% et l’indice FTSE 100 du Royaume-Uni a perdu 1,97%. L’indice DAX allemand a gagné 0,61%. L’indice FTSE MIB italien a peu varié.

Inflation : L’inflation dans la zone euro s’est accélérée plus que prévu pour atteindre un record de 9,1% en août (image 1), contre 8,9% en juillet. De plus, la BCE (Banque centrale européenne) n’a que récemment abandonné sa politique de taux négatifs en revenant à 0%.

La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires a été le principal moteur. Le nombre de chômeurs dans le bloc des 19 pays a chuté de 77 000 en juillet, laissant le taux de chômage à un niveau record de 6,6%, a déclaré Eurostat.

Le marché obligataire s’attend maintenant à une hausse des taux d’intérêt de 0,75% de la part de la BCE cette semaine, et il s’attend également à 0,5% supplémentaire en octobre. Les données sur l’inflation pires que prévu de la zone euro devraient convaincre la banque centrale de réagir de manière plus restrictive (image 2). Et puisque cela risque d’augmenter, encore une fois, les probabilités d’une récession, les consommateurs pourraient bientôt constater que leurs budgets soient encore plus serrés.

Au Royaume-Uni, la livre sterling a enregistré sa plus forte baisse mensuelle par rapport au dollar américain depuis octobre 2016, trois mois après le référendum sur le Brexit, alors que l’incertitude économique et politique dans le pays s’intensifiait pendant la campagne électorale du parti conservateur au pouvoir pour remplacer le Premier ministre sortant Boris Johnson. La livre sterling a chuté de plus de 4% en août à 1,16 USD. La livre sterling a également reculé de près de 3% par rapport à l’euro.

Chine :

Les marchés boursiers chinois ont chuté alors que les épidémies de coronavirus dans les grandes villes ont déclenché de nouveaux confinements et ont pesé sur les perspectives économiques. L’indice composite de Shanghai a reculé de 1,54 % et le CSI 300, qui suit les plus grandes sociétés cotées à Shanghai et Shenzhen, a reculé de 2,01 %.

Dans l’actualité économique, l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) manufacturier est passé de 49,0 en juillet à 49,4 en août, au-dessus des attentes mais toujours en dessous de la barre des 50 points qui sépare la contraction de la croissance. L’indice PMI officiel non manufacturier est passé de 53,8 à 52,6. Dans le même temps, l’indice PMI manufacturier privé Caixin a reculé à 49,5 en août contre 50,4 en juillet, reflétant l’impact des pénuries d’électricité à l’échelle nationale et des confinements liés au virus.

PMI manufacturier chinois :

Politique monétaire : La Chine a la possibilité d’ajuster sa politique monétaire car les mesures de relance visant à soutenir l’économie ont été limitées et l’inflation à la consommation est sous contrôle, a déclaré une porte-parole de la Banque populaire de Chine. Le mois dernier, la Chine a réduit deux taux d’intérêt directeurs alors que Pékin intensifiait ses efforts pour relancer une économie qui ralentissait en raison d’une crise immobilière nationale et de la poursuite des confinements.

Dans les nouvelles géopolitiques, la Chine a déclaré qu’elle mettrait en œuvre un accord d’audit historique qu’elle a conclu avec les États-Unis le mois dernier. Les deux pays ont signé un accord préliminaire le 26 août qui permettrait aux responsables comptables américains d’examiner les documents d’audit des sociétés chinoises cotées aux États-Unis, résolvant un différend qui durait depuis des années et qui menaçait de renvoyer environ 200 entreprises chinoises des bourses américaines. L’accord a marqué un recul par rapport à Pékin, qui avait refusé de donner aux régulateurs américains l’accès aux documents d’audit des entreprises chinoises invoquant la sécurité nationale. Les États-Unis surveilleront les développements dans les mois à venir pour s’assurer que la Chine respecte les conditions, a déclaré le président de la Securities and Exchange Commission, Gary Gensler.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

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Des produits garantis pour se protéger du marché, suivi des marchés et pause durant l’été

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Suivi des marchés

États-Unis :

Les actions américaines n’ont pas pu maintenir leur élan positif depuis la montée de la semaine dernière, les principaux indices américains ayant chuté entre 1,28% et 4,13%. Pour le S&P500 et le Nasdaq, il s’agit du 11e résultat hebdomadaire négatif sur les 13 derniers.

L’indice S&P500 vient donc de conclure son pire premier semestre depuis 1970!

Révisions des estimations des firmes américaines :

Plusieurs firmes ont revu à la baisse leurs estimations quant au niveau où le S&P500 devrait se situer à la fin de l’année 2022.

Taux obligataires : Les prix des obligations du gouvernement américain ont grimpé pour la troisième semaine consécutive, faisant chuter le taux des obligations du Trésor américain à 10 ans à 2,89% vendredi, contre 3,13% à la fin de la semaine précédente. De plus, pas plus tard que le 14 juin, le taux obligataire américain à 10 ans avait grimpé jusqu’à 3,48%, un niveau jamais vu depuis avril 2011.

Malgré le pire début d’année depuis 1970, la moyenne des baisses intra-annuelles au sein du Bloomberg US Agreggate bond index se chiffrent à 3,1% et des rendements annuels positifs ont eu lieu lors de 42 années sur les 46 dernières.

Données économiques : Un rapport sur le secteur manufacturier américain a ajouté aux craintes que la hausse des taux d’intérêt ne plonge l’économie américaine dans une récession. En effet, l’indice de fabrication de l’Institute for Supply Management (ISM) a chuté plus que prévu en juin pour atteindre son plus bas niveau en deux ans. Les nouvelles commandes se sont contractées, freinées par des contraintes d’approvisionnement persistantes et un certain ralentissement de la demande. D’autres part, l’indice des nouvelles commandes a chuté de près de 6 points à 49,2, le résultat le plus faible depuis mai 2020. La baisse des commandes survient alors que les dépenses de consommation ralentissent sous le poids de l’inflation et que les inventaires s’accumulent.

Par ailleurs, le plus récent modèle (GDPNow) de la Fed d’Atlanta, qui suit les données économiques en temps réel et s’ajuste en permanence, voit la production économique se contracter de 2,1% au second trimestre. Couplé à la baisse de 1,6% au premier trimestre, cela signifierait que l’économie américaine répond à la définition d’une récession technique – deux trimestres consécutifs de croissance économique négative.

Canada :

Le S&P/TSX a clôturé en baisse de 1,1% jeudi, la dernière journée de négociation de la semaine raccourcie par les vacances, alors que tous les secteurs ont terminé en territoire négatif, avec des pertes au sein des secteurs des soins de santé (-4,1%), suivis des matériaux (-3,6%), de la technologie (-1,7%) et pétrole (-1,1%).

Les investisseurs canadiens ont digéré de faibles données préliminaires en ce qui concerne la production économique en mai (-0,2%). Ceci a davantage alimenté les inquiétudes concernant la croissance économique. Finalement, l’indice boursier canadien a terminé le premier semestre de 2022 en baisse de 11,1%, principalement en raison d’une chute de 13,8% lors du second trimestre.

PIB mensuel canadien (données préliminaires – mai 2022) :

Neuf des 10 titres les plus performant du S&P/TSX sont des actions énergétiques, Spartan Delta Corp. et Athabasca Oil Corp. menant les gains avec des augmentations de 109% et 107% respectivement depuis le début de l’année.

Pendant ce temps, les actions financières ont chuté drastiquement depuis plusieurs semaines alors que la hausse des taux d’intérêt et l’inflation record ont effrayé les investisseurs. Les banques et les assureurs, qui représentent près d’un tiers du marché boursier canadien, ont nui à la performance de l’indice de référence.

Europe :

Les actions en Europe ont chuté en raison des craintes que la flambée de l’inflation et la hausse des taux d’intérêt n’affectent les bénéfices et ne plongent les économies dans une récession. En devises locales, l’indice DAX allemand a reculé de 2,33%, le CAC40 français a perdu 2,34% et le FTSE MIB italien a chuté de 3,46%.

Alors que les membres de la BCE ont continué d’évoquer la possibilité d’une hausse des taux d’intérêt de 50 points de base dès juillet, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réitéré ses prévisions d’une augmentation de 25 points de base suivie d’une autre hausse en septembre, dont l’ampleur dépendrait des données économiques à venir.

Inflation européenne : L’inflation de la zone euro s’est accélérée pour atteindre un nouveau record de 8,6% en juin, tirée par la flambée des prix de l’énergie et des aliments, selon les premières estimations d’Eurostat.

Sentiment économique européen : Par ailleurs, une enquête de la Commission européenne a montré que le sentiment économique s’est affaibli à mesure que le pessimisme des consommateurs s’accentuait et que la confiance des détaillants se détériorait.

Chômage en Allemagne : Le taux de chômage allemand a augmenté de manière inattendue à 5,3% en juin contre 5% en mai – la première augmentation en plus d’un an – après que les réfugiés ukrainiens aient été ajoutés pour la première fois aux données de sécurité sociale.

Chine :

Les marchés boursiers chinois ont progressé grâce à de solides données économiques liées aux usines et à l’assouplissement des restrictions liées à la Covid pour les voyageurs. L’indice composite de Shanghai, a augmenté de 1,3% et l’indice CSI 300, qui suit les plus grandes sociétés cotées à Shanghai et Shenzhen, a augmenté de 1,6%.

Politique sanitaire : Mardi, la Chine a réduit de moitié les délais de quarantaine pour les voyageurs entrants. En vertu de la nouvelle politique, les voyageurs doivent passer sept jours dans une installation de quarantaine, puis surveiller leur santé à domicile pendant trois jours. Le président Xi Jinping a déclaré que la stratégie actuelle contre la pandémie était « correcte et efficace et doit être maintenue sans faille ».

Données économiques : L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de la fabrication et des services a dépassé 50 en juin, car une baisse des nouvelles infections a permis au gouvernement d’assouplir les restrictions. Le PMI manufacturier est donc repassé en territoire d’expansion en juin (maintenant à 50,2), tandis que le PMI non manufacturier a rebondi à 54,7 en juin.

Par ailleurs, l’enquête Caixin/Markit PMI, une enquête privée qui se concentre davantage sur les petites entreprises des régions côtières, a montré que l’activité manufacturière a augmenté au rythme le plus rapide en 13 mois en juin.

PMI manufacturier chinois – juin 2022 :

Banque centrale chinoise : La Banque populaire de Chine (PBOC) a déclaré qu’elle utiliserait des outils de politique structurelle pour renforcer la confiance au sein de l’économie à la suite de la réunion trimestrielle du comité de politique monétaire de la banque centrale.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, tradingeconomics, Moody’s.

Pause durant l’été

Comme l’an passé, l’infolettre prendra une pause durant le mois d’août à moins d’un événement majeur durant l’été. Nous reprendrons nos publications début septembre à la même fréquence qu’actuellement. Nous restons par contre disponibles durant tout l’été pour faire des rencontres virtuelles et traiter vos demandes.

Bon été à tous.

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INVITATION – CONFÉRENCE SPÉCIALE: Revue des mouvements sur les marchés boursiers, de l’inflation, du conflit en Ukraine & de leur effet sur votre portefeuille

Conférence Spéciale

Mardi le 28 juin 2022 à 16h00

En réaction aux dernières nouvelles géopolitiques et économiques, aux mouvements sur les marchés au cours des dernières semaines, ainsi qu’à la flambée de l’inflation, cette conférence vous permettra d’en apprendre plus sur les raisons de ces mouvements et sur les perspectives économiques pour le reste de l’année 2022. La conférence aura lieu sur ZOOM avec comme invité Louis Groleau, de la firme Fidelity Investments.

Louis Groleau, MBA CFA est Vice-Président de District chez Fidelity Investments, une firme institutionnelle gérant près de $3,600 milliards d’actifs pour 25 millions d’investisseurs. Il sera l’invité de Services en Placement PEAK pour cet événement.

L’inscription est obligatoire pour pouvoir assister à cette discussion

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Au plaisir de vous compter parmi nous!